Région 90 – Nord-ouest du Québec

Alcooliques Anonymes

Centres de traitement, accessibilité, communautés éloignées

Mise à jour:

Centres de traitement

Centres de traitement

Les Alcooliques Anonymes:
Un espoir

Les AA peuvent-ils m’aider à arrêter de boire? Des membres expliquent le fonctionnement des Alcooliques anonymes et ce à quoi vous pouvez vous attendre aux réunions. Apprenez-en plus sur le parrainage et les groupes d’attache, et comment les Douze Étapes peuvent vous aider à vous rétablir de l’alcoolisme et à vivre sans alcool. Le but premier des AA pour les membres est de rester abstinents et d’aider d’autres alcooliques à devenir abstinents. 

Description de tâches

Rapport au comité régional du 2 décembre 2023

Rapport au comité régional de Kim G. du 2 décembre 2023

Introduction

Le but premier d’un Comité :

Le but premier d’un Comité de traitement est le même partout aux États-Unis et au Canada, transmettre le message des AA à l’alcoolique qui souffre encore.

Il n’y a probablement pas meilleur endroit pour un membre des AA de trouver un alcoolique qui souffre que dans un centre de traitement ou une clinique externe. D’après le Sondage de 2014 sur les membres des AA, 32 % de nos membres ont cité un centre de traitement comme le facteur le plus probable qui les a dirigés chez les AA. La transmission du message aux alcooliques en traitement constitue un travail de base de Douzième Étape — le partage d’expérience, de force et d’espoir – que l’on donne pour mieux le conserver !

Il se peut que certains membres des AA appréhendent ce travail de 12e étape. S’ils suivent les suggestions contenues dans ce manuel et s’ils s’en tiennent aux principes de base du programme des AA, leurs efforts seront couronnés de succès et ils y trouveront leur profit. Car, pour citer le chapitre sept du Gros Livre :

« L’expérience démontre que rien n’immunise mieux contre l’alcool que de travailler intensivement auprès d’autres alcooliques. Cette méthode fonctionne là où d’autres sont inefficaces…Transmettez ce message à d’autres alcooliques ! Vous pouvez gagner leur confiance quand d’autres n’y parviennent pas. »

Le représentant du traitement dans le groupe :

 Le représentant du traitement dans le groupe agit à titre de « messager » auprès de son groupe, en lui fournissant des informations recueillies lors des réunions du comité, et vice versa. Le représentant informe son groupe des besoins de membres pour parler et animer des réunions dans les établissements de traitement et il fait rapport des besoins et des activités du comité.

Manuel du traitement FM-40i

Références : Manuel du traitement

Dans les pages qui suivent vous trouverez des liens vers :

  1. Les lignes de conduite des Centres de traitement
  2. Résumé de la séance d’échanges du vues pour le comité des Centres de traitement et de l’accessibilité du 15 septembre 2022
  3. Procès-verbal de la parallèle du 2 avril 2022
  4. Le programme «Favoriser le rapprochement et le programme des contacts temporaires»
  5. Le formulaire du contact temporaire à l’usage des résident(e)s sortant
  6. Le formulaire du contact temporaire à l’usage des membres des AA qui désirent apporter leur aide.
  7. Nouvelle du BSG 
  8. Lettre aux administrateurs de centres de traitement
  9. Lettre contact temporaire
  10. Lettre pour centre de traitement

Pour nous contacter par courriel

Bienvenue à tous

Ronald L. président du comité

Accessibilité

Accessibilité

But du comité de l’accessibilité

« Je suis responsable… si quelqu’un quelque part tend la main en quête d’aide, je veux que celle des AA soit toujours là… et de cela, je suis responsable ».

Dans l’esprit de la Déclaration de Responsabilité, ce Manuel est destiné à aider les Comités d’Accessibilité à explorer, développer et offrir des ressources pour rendre le message des Alcooliques anonymes et la participation à notre programme de rétablissement accessible à toute personne qui le désire.

Si nous avons tous besoin d’accéder, de recevoir et de transmettre le message de rétablissement et si nous souhaitons avoir les mêmes privilèges et responsabilité en regard du travail de Douzième Étape, de parrainage et de partage lors de réunions des AA ou à l’extérieur des AA que les autres membres, certains d’entre eux doivent surmonter des barrières pour participer pleinement aux AA.

Pour certains membres des AA, une marche de quinze centimètres est un obstacle insurmontable. Une porte verrouillée, une rampe bloquée ou un problème de stationnement peut les empêcher d’assister à une réunion. Certains membres sont malades, confinés à la maison, ou vivent dans des maisons de retraite ou de convalescence; d’autres ont des problèmes de vision ou d’ouïe, des difficultés de lecture, d’apprentissage ou de traitement des informations; d’autres enfin sont âgés, se déplacent en fauteuils roulants, avec une canne ou ont d’autres difficultés à se déplacer. Ils peuvent avoir de la difficulté à comprendre les publications. L’absence de services de garde des enfants en empêche d’autres d’assister aux réunions. L’éloignement géographique et les différences culturelles peuvent rendre difficiles les contacts avec d’autres membres.

Les problèmes d’accès touchent tous les alcooliques qui éprouvent des difficultés à participer aux activités des Alcooliques anonymes, qu’elles soient de nature mentale, physique, géographique, culturelle, ethnique, spirituelle ou émotive.

Quel que soient les difficultés qui empêchent de recevoir le message des AA, nous espérons que de ces barrières n’empêcheront personne d’assister à une réunion des AA, de faire du travail de Douzième Étape ou de faire du service chez les AA.

Alors, que pouvons-nous faire pour rendre les AA accessibles à tous?

Les informations suivantes pourront aider les comités d’Accessibilité qui veulent tendre la main à éliminer les obstacles à la participation que rencontrent plusieurs membres et à assurer que les AA soient toujours aussi inclusifs que possible.

Il y a une grande variété de matériel pour améliorer l’accessibilité, dont des publications en Braille, le langage des signes américain, des brochures faciles à lire en anglais ainsi qu’en d’autres langues, en caractères réguliers ou en gros caractères. Pour une liste complète, des informations sont fournies à la fin de ce guide, sous la rubrique: «Publications des AA et document audiovisuels pour l’accessibilité», avec les instructions pour les commander.

Références: Manuel de l’accessibilité

Dans les pages qui suivent vous trouverez des liens vers :

  1. Les lignes de conduite de l’accessibilité
  2. Lettre-type aux professionnels administrateurs d’écoles pour les aveugles, les sourds, les malentendants ou ceux qui souffrent d’un retard du développement
  3. Lettre-type pour inviter les professionnels à assister à un atelier
  4. Liste de contrôle pour accessibilité
  5. Partage d’expérience d’un membre des AA sur les services de garde aux réunions
  6. Publications pour les comités d’accessibilité
  7. Suggestions pour le travail avec les personnes âgées
  8. Suggestions pour travailler avec un membre nouveau sourd ou malentendant

Pour nous contacter par courriel

Communautés éloignées

Groupe De Travail – Communautés éloignées

Rapport du Forum spécial virtuel Nord-Sud concernant les communautés éloignées du 17 décembre 2022

Au-delà de la langue, de la culture et de la géographie :
la sobriété accessible à tous

Suggestions pour le travail auprès des communautés isolées

Pour nous contacter par courriel

Lien de téléchargement de ce texte en inuktitut

Historique – Communautés Éloignées – Région 90, N-O Québec

Les informations suivantes représente la façon que les Groupe de Travail-Communautés Éloignées a débuté dans la Région 90, N-O Québec. Les informations couvrent la période de 1977 à 2008. J’aimerais remercier ces serviteurs de confiance qui ont eu assez de vision pour conserver le matériel de service qui a rendu possible une partie de ce document.  

District/Area 27 Nunavik – Nunavu

Une lettre de Betty Liddle, du B.S.G., datée du 16 août 1977, est envoyée à Claude L., de Toronto, indiquant qu’à leur connaissance, il n’y a pas de réunion AA en langue Inuit. Dans une deuxième lettre, datée du 28 août 1978, de Claude L. à Betty Liddle, nous découvrons que Claude L. a fait parvenir au B.S.G. une copie en Inuktitut de la brochure des 20 questions (à l’époque), l’avant-propos de la première édition du Gros Livre ainsi que le cinquième chapitre. La traduction avait été faite par un Oblat, le Père André Steinman, qui a vécu avec les Inuits pendant 40 ans.  Il était un bon ami des A.A..  La lettre parlait de la façon dont la littérature serait traduite et imprimée et de qui en défraierait les coûts.

Betty Liddle réécrit à Claude L., le remerciant pour les traductions, mais demandant d’autres informations concernant la brochure des 20 questions et lui demande aussi de référer toute future correspondance à  Mme Madeline Whitlock, secrétaire de A.A.W.S.

Le 8 septembre 1978,  Madeline Whitlock écrit à Claude L., lui indiquant que sa demande de production serait référée au Conseil administration de A.A.W.S. Il faudrait que les mots « Reproduit avec la permission de A.A.W.S. Inc » (etc.) soient inscrits sur la traduction.  De plus, la question de l’argent était soulevée.  Peut-être que A.A.W.S. aurait les moyens, mais il faudrait connaître le coût, la quantité, etc.  Deux formules de demande de permission de produire étaient incluses dans cette enveloppe avec instruction de les compléter et les retourner. Si la demande était acceptée et approuvée, une copie serait retournée.

La dernière lettre à cette époque est datée du 26 septembre 1978  et adressée à Claude L., de Madeline Whitlock,  et stipule que l’autorisation est donnée pour imprimer l’avant-propos et le 5e Chapitre du Gros Livre.  La brochure  de 20 questions n’est pas des A.A. alors, il n’y a pas de permission d’imprimer.

La brochure pour les Autochtones nord-américains est produite en 1987.

En date du 12 juillet 1991, nous trouvons une lettre adressée à tous les délégués et les Chefs des Communautés par Guy  F., délégué à l’époque dans l’état du Maine, disant qu’il fait partie d’un Comité avec Marc P., de Québec. Un  rapport sur les Autochtones est préparé par Mario B.  La lettre parle de ce que nous devrions faire pour mieux transmettre le message des A.A. aux Autochtones.  Nous devons nous tourner vers les Chefs de Communautés pour leur aide tout en respectant leurs traditions. Nous avons besoin de leur coopération. La lettre se termine par une demande qu’un sondage soit fait pour découvrir combien de communautés autochtones ont des réunions AA.

Nunavik (Québec) district/area 27

Au mois de juillet de 1993, une réunion informelle des délégués canadiens est tenue à Toronto durant le 50e  anniversaire des A.A. au Canada. Quelques mois plus tard, en octobre,  un Inuit résidant sur la côte de la Baie d’Ungava fait parvenir au B.S.G. un formulaire d’enregistrement de groupe et demande de l’aide pour ouvrir un groupe. Cette information est transmise à Michel G., notre délégué à ce moment. La rotation a lieu et le délégué nouvellement élu, Fernand L., reçoit une lettre de remerciements de la part de cet Inuit et copie de cette lettre est apportée à la 44e Conférence des Services généraux et distribuée aux participants. Un comité de cinq délégués canadiens est formé pour examiner où nous en étions avec nos Autochtones et AA.

Le sujet a été apporté à la réunion du Comité régional de la Région 90 et, après discussion, les membres du Comité régional ont décidé de se lancer dans ce travail de Douzième Étape avec la population autochtone. Le projet s’appellerait « Groupe de travail – Communautés éloignées ». Ce groupe de travail serait sous la responsabilité du délégué et un membre responsable serait choisi pour assurer son fonctionnement quotidien. Les mots « Groupe de Travail » furent choisis pour éviter la rotation associée au nom « Comité », tel que décrit dans le Manuel du Service. Durant la discussion, les membres autochtones du Comité régional ont partagé que nous traitions avec une culture, un langage et une géographie différents, et donc nous devrions éviter la rotation afin d’établir une relation basée sur la confiance, et cela prend du temps. Nous devions d’abord consulter les divers documents que nous avions en notre possession en regard des sondages mentionnés plus haut, essayer d’établir des contacts, etc.

Lors du Forum territorial de l’Est du Canada tenu à Thunder Bay, Ontario, en septembre 1994, une réunion spéciale avait lieu au sujet des Communautés éloignées.  Jim Estelle Jr., alors président du Conseil des Services Généraux à New York, et George D., Directeur général du B.S.G., ainsi que plusieurs délégués du Canada ont participé à cette réunion. Les commentaires de Jim furent que nous devions faire tout notre possible pour transmettre le message des Alcooliques anonymes aux membres des Premières Nations et aux Inuit du Nord vivant dans ces terres du Permafrost.

À la fin d’octobre 1994, il y eut une réunion au Centre de Détention d’Amos, Québec. Participaient à cette rencontre, outre l’administrateur de la prison et un membre de son équipe, des représentants de la Sûreté du Québec, des membres du Centre de traitements Inuit et des travailleurs sociaux. Un des juges de la cour du Québec,  était d’avis que c’était assez important pour qu’il participe à la réunion. Il y avait aussi Fernand L., notre délégué, moi-même et Marc-André G.,  le premier responsable de ce Groupe de Travail. Les discussions et les partages des participants ont duré toute la journée. Il fut mentionné que du moment que nous débutions ce travail de Douzième Étape si important, nous devions être prêts à mettre en pratique quelques-unes de nos vertus AA – la patience et la tolérance. Nous avons encore entendu les mots « engagement à long terme ». La région 90 était d’avis que l’une des bonnes façons de mieux comprendre ce à quoi nous devions nous attendre était d’organiser un Forum Spécial. Une demande à cet effet fut soumise au B.S.G. et approuvée pour le mois d’août 1997. Il devait être tenu dans la région de l’Abitibi. Des invitations furent envoyées à toutes les communautés des Première Nations. Cinq communautés différentes répondirent.

L’un des résultats fut que sept Innus (Montagnais), qui avaient voyagé pendant 17 heures de Baie-Comeau à Val d’Or, on discuté sur le chemin du retour et décidé qu’un jour, ils auraient une activité AA dans leur communauté. – Ils ont eu un premier Congres en 2001 et est devenue un évènement annuel (Dans le Territoire de Betséamites).

Nunavut district/area 27

Lors des élections de 1995, j’ai été élu délégué du Panel 46, Région Nord-Ouest du Québec (90). Pendant la 46e Conférence des Services généraux, quelques délégués canadiens ont demandé où nous en étions avec ce projet; il fut alors décidé de contacter les délégués canadiens, de même que le délégué de l’Alaska, pour connaître leur intérêt pour une réunion à ce sujet. Bob W., délégué de la Région 78 de l’Alberta, contacterait les gens de l’Ouest  du Canada, et moi, ceux de l’est du Canada. La réponse fut unanime. La réunion s’est tenue à Toronto, une fin de semaine de juillet 1996. Les 14 délégués canadiens et le délégué de l’Alaska étaient présents, en plus d’un membre du personnel du B.S.G., quelques membres déjà impliqués dans le service, notre administrateur universel du Canada, Michel G., un membre du Centre de traitements Bellwood à Toronto (les Inuits du Nunavut se rendaient souvent à Toronto pour des traitements); deux Inuits, l’un du Yukon et l’un des Territoires du Nord-Ouest, étaient aussi présents. Un compte-rendu de cette activité a été rédigé et un rapport a été transmis aux membres de la 47e Conférence des Services généraux.

Durant l’été de 1996, le Gouvernement du Québec a transféré les Inuits incarcérés dans le Centre de Détention de Waterloo au Centre correctionnel de Saint-Jérôme (ville où je demeure). À l’automne de cette même année, le directeur du Centre correctionnel m’a contacté pour me demander d’ouvrir un groupe anglophone dans cette institution. Après discussion, la première réunion s’est tenue le 16 octobre 1996. Robert M. et moi-même était présent. Lors de la deuxième réunion, Peter M. a assisté et les réunions ont lieux à tout les Jeudi soir de 18 :30 à 20:00.  Au tout début, nous avions de la difficulté à communiquer. Nous parlions anglais, ils parlaient inuktitut et un Inuit assurait la traduction. Après 5 à 6 semaines, j’avais trouvé les Douze Étapes qui avaient été traduites en inuktitut et qui m’avaient été remises par Marc-André (notre premier responsable du Groupe de Travail). En remettant une copie de ces étapes aux Inuits dans une réunion subséquente, cela a créé une approche différente et les communications se sont améliorées. Avec le temps, nous avons pu faire traduire plus de littérature AA en langue inuktitut par les Inuits incarcérés. Il y a évidemment des formalités à respecter. Lorsque la traduction a été complétée, nous demandons à un autre résident Inuit de la vérifier pour nous assurer que le message spirituel approprié y est présent. On doit ensuite obtenir l’approbation du directeur des publications du B.S.G.; un formulaire de Cession de Droits d’auteur doit être complété afin de s’assurer que les AA détiennent les droits de traduction sur ce matériel.

À ce jour, les publications suivantes ont été traduites en Inuktitut :

  • La Prière de la Sérénité,
  • Le Préambule,
  • Les slogans,
  • Voici les AA
  • Les Douze Étapes
  • Les Douze Traditions
  • La AA sont-ils pour moi?
  • Un nouveau veut savoir
  • Les Jeunes et les AA
  • Les Douze Étapes illustrées
  • Les Douze Promesses
  • Un aperçu des AA
  • Que faire maintenant?
  • Affiche d’Information publique
  • Et notre dernière : « Qu’est-il arrivé à Joe? »

La structure des AA dans le Nord du Canada était ainsi faite que la région 78, de l’Alberta, était responsable de servir l’ensemble des communautés des Territoires du Nord-Ouest qui s’étendaient de la frontière de l’Alaska jusqu’au Labrador. À cause de son étendue, peut-être un meilleur service serait-il rendu aux membres si ce territoire était divisé entre l’Ouest du Canada et l’Est du Canada. Après plus de discussions, ces changements furent présentés au B.S.G. et au Conseil de la Conférence.  Ceci fut discuté à la 47e Conférence des Services généraux et la proposition fut acceptée de diviser ce Territoire pour les services des AA. Le territoire situé à l’est du 90o de longitude deviendrait sous la responsabilité du Territoire de l’Est du Canada. Suite à cette décision, les limites provinciales deviendraient le facteur déterminant pour établir qui aurait à offrir les services aux groupes à l’intérieur de ces frontières. En conséquence, la région 90 deviendrait responsable des groupes situés entre les 80o et 65o de longitude jusqu’à la ligne Alert.

En vérifiant avec les 14 communautés situées au Nunavik, on découvrit que deux d’entre elles se trouvaient à l’intérieur des limites d’une autre région de l’Est du Canada. Qu’allions-nous faire? Notre délégué entra en contact avec le délégué de l’autre région et, après discussion, on détermina qui était le mieux en mesure de servir ces communautés. Ce fut le facteur déterminant. La région 90 devint responsable de ces deux communautés. La même chose s’est produite avec un groupe de l’Ouest du Canada. Les deux délégués (différents de ceux mentionnés plus haut) en ont discuté à la Conférence des Services généraux et ont admis que la région 90 était la mieux en mesure de servir ce groupe, en raison des efforts déjà déployés avec les Inuits du nord.

Depuis le 1er avril 1999, la partie orientale des Territoires du Nord-Ouest est devenue un gouvernement autonome et est maintenant identifiée comme le Nunavut.

Juin 1998 – Ouverture du Centre de Traitements des Premières Nations à Saint-Alphonse-Rodriguez. Cette municipalité est située à environ 1 heure au nord de Montréal. J’ai été invité à faire une présentation, lors de son ouverture, sur le travail accompli auprès de la population Inuit du Nord.

Juin 1999 – Un groupe est ouvert dans le Centre mentionné ci-haut. Une autre réunion débute aussi dans le C.R.C. situé du côté ouest du Centre local de détention. Fraser D. se joint au groupe et sera le représentant pour le Groupe de Travail.

Octobre 1999 – Je suis invité à Kuujjuaq pour y faire une présentation d’Alcooliques Anonymes devant les maires de 14 communautés situées le long des côtes de la Baie d’Ungava et de la Baie d’Hudson. Cette région est identifiée comme le Nunavik (Nord du Québec).

Suite à cet événement, un article a été préparé et soumis au Rédacteur du magazine Makivik; il a été publié dans l’édition d’automne du magazine. (Ce magazine est distribué à tous les Inuits du Nord).

Printemps 2000 – Kuujjuarapik, Côte de la Baie d’Hudson; c’est la semaine de la prise de conscience sur l’alcool et les drogues. Je suis invité à y participer et à y faire une présentation. C’est du travail d’Information publique. Nous avons du temps d’antenne sur les stations FM des Crees et des Inuits. J’étais accompagné d’un membre Al-Anon. Nous avons eu une réunion avec un groupe d’éducation aux adultes.

En 2001 débutent les préparatifs en vue de la création d’un district pour le Nunavik et le Nunavut. Les groupes situés dans le Centre de détention et le C.R.C. sont dans le district 09. Une proposition est faite pour transférer ces deux groupes dans le nouveau district proposé pour le Nord. Des appels téléphoniques sont logés auprès des contacts au Nunavik et au Nunavut, et les réponses sont unanimes : former un district. La requête est présentée au Comité régional du 1er décembre 2001 et elle est approuvée. Les langues parlées et écrites sont l’inuktitut et l’anglais. Le nouveau district sera appelé « District 27 – Nunavik-Nunavut ».

À la 52e Conférence des Services généraux, j’ai été élu administrateur territorial de l’Est du Canada. Peter M. est choisi comme mon successeur à titre de responsable du Groupe de Travail. Je demeure disponible pour continuer le travail de douzième étape. Périodiquement, d’autres membres se joignent et participent aux réunions dans le Centre de détention.

Mars 2003 – Nunavik House – C’est une résidence à Montréal où les Inuits du Nunavik résident lorsqu’ils viennent dans le sud pour subir des traitements médicaux. Peter M. doit y rencontrer un Inuit qui est à Montréal, mais celui-ci ne se présente pas. Peter partage avec la réceptionniste. Ce premier contact permet une réunion avec des membres du personnel des services infirmiers et sociaux au sujet des Services des AA. Notre Puissance supérieure travaille d’une façon particulière. Présentement, une réunion se tient le lundi soir, généralement de 18h à 20h.

Avril 2004 – Le Conseil régional de la Santé et des Services sociaux du Nunavik invite Fraser D. et Robert P. à visiter diverses communautés de la Côte de la Baie d’Ungava pour parler des AA. Un membre local de Kuujjuaq nous servira d’interprète. Des rencontres auront lieux avec les Maires et membres du Conseil des Municipalités, la Police, les Professeurs, le Personnels de Santé des Services Sociaux, ainsi que les étudiants dans les écoles-présentation de vidéo pour jeunes, informations par Radio et ligne ouvertes pour répondre aux questions ainsi que soirée d’informations et vidéo Espoir pour le publique en général.

Janvier 2005 – Deuxième voyage sur la Côte de la Baie d’Ungava pour initier des groupes avec les résidents de l’endroit. Peter M. et Robert P. y participent.

Avril 2005 – Je suis invité à Iqaluit. Nous avons plusieurs réunions avec des représentants du clergé, de la police, des écoles (professeurs et élèves) et le Ministre de la Santé du Nunavut. Je suis accompagné d’un membre local qui sert d’interprète. Même informations diffusés tel que mentionné en 2004.

2007 – Deux nouvelles personnes se joignent au Groupe de Travail : Emily et Claude.

Décembre 2007 – Suite à une discussion entre quelques membres impliqués dans le Groupe de Travail et un membre du personnel du Nunavik House, nous avons contacté la CBC à Kuujjuak, qui a accepté qu’il y ait une entrevue sur les AA et la façon dont nous pouvons aider la population Inuit dans le Nord. Cet interview eut lieu environ 10 jours avant Noël et dura environ 40 minutes. J’étais interviewé et Emily traduisait.

Ligne d’aide téléphonique– Au début de 2008, une réunion eut lieu entre les membres du bureau de la Région 90 et les membres du Groupe de Travail des Communautés éloignées. Une des premières décisions était qu’une nouvelle ligne d’aide téléphonique  était nécessaire et celle-ci a depuis été installée à la résidence d’un membre. Le numéro est le 1-888-616-4011; il y a un répondeur avec un message en anglais et en inuktitut. L’appelant y laisse ses coordonnées de façon habituelle et reçoit une réponse dans les plus brefs délais.

Où allons-nous?

  • Notre  RDR du district 27 – Nunavik-Nunavut. Réside à Iqaluit
  • Des dispositions sont actuellement en train d’être prises pour organiser des réunions avec plusieurs résidences Inuit de la région d’Ottawa.
  • Un message télévisuel d’Information publique serait présenté à la chaîne de télévision APTN.
  • Nous sommes actuellement en train d’envisager la possibilité d’organiser un Congrès A.A. dans le Nord.
  • Nous avons à l’occasion des appels conférence avec les membres du Nord.

J’aimerais terminer ma présentation par un énoncé de Bill W. qu’on peut trouver à la page 29 du livre Réflexions de Bill :
« … [Il n’y a pas…] de satisfaction plus profonde ni de joie plus grande que par une Douzième Étape bien faite. De voir s’ouvrir avec émerveillement les yeux de ces hommes et de ces femmes qui passent des ténèbres à la lumière, de voir leur vie prendre soudainement une signification et une orientation nouvelles, […] et surtout de voir ces gens s’éveiller à la présence d’un Dieu d’amour dans leur vie – voilà en substance notre récompense pour avoir porté le message des AA à un autre alcoolique. »

Bien vôtre dans l’amour et le service, Bob P., membre,
Communautés éloignées, Région 90, Nord-Ouest du Québec


« Ce Groupe de Travail est composé des Groupes qui se trouvent dans le Nunavik (Nord du Québec) ainsi que les Groupes dans le Nunavut (anciennement les Territoires du Nord Ouest), ainsi que des groupes identifés tel que Le Centre de Détention de St-Jérôme, le CRC Antoine Labelle, La Maison Waseskun à St-Alphonse de Rodriguez et la Maison Nunavik qui se trouve à Montréal, et autres Régions que nous déservons vu le travail accompli avec les Inuit.

Ce mini site est présentement en développement, donc d’autres informations sont à venir…

Voici quelques exemples de littérature AA disponible en anglais et inuktituk.

What happened to Joe…
What happened to Joe – Inuk
A message to teenagers
A message to teenagers – Inuk
Is AA for you ?
Is AA for you – Inuk
A newcomer asks
A newcomer asks – Inuk
The twelve steps illustrated
The twelve steps illustrated – Inux