« La mission du Comité des publications est principalement d’apporter aide et support aux comités des publications dans les districts, par des contacts fréquents et des rencontres régulières et de promouvoir la littérature AA. Lorsque la demande lui est faite par le district, le comité peut aider à former, à réorganiser ou à restructurer un comité des publications ». (Référence: cartable du membre du Comité régional)
Dernières nouvelles des Publications en provenance du BSG
Chaleureuses salutations de tous vos amis du BSG de New-York. Le but est de vous donner les dernières nouvelles concernant les Publications des AA. C’est toujours un privilège et un plaisir de communiquer avec vous. En terminant, tous se joignent à moi pour vous dire leur appréciation de votre dévouement envers notre message des AA par écrit.
En vertu de la Résolution de la Conférence des Services généraux (CSG) de 2007, le texte « Support financier: l’expérience actuelle indique que de nombreux groupes donnent un soutient financier à leurs représentants auprès des Services généraux pour assister à des fonctions de service » a été ajouté à la brochure « Les RSG » (FP-19) (impression 4/09).
Le comité des publications se fera un plaisir de répondre :
Douze manières d’utiliser La Vigne AA pour fortifier et assurer ta sobriété
1. C’est une réunion imprimée : La Vigne AA est la solution idéale pour un membre qui ne peut assister avec régularité aux réunions, ou qui aimerait profiter des bénéfices de plus de réunions. Compacte, facile à lire, la revue bimestrielle contient le meilleur des réunions auxquelles tu aimerais assister.
2. C’est un cadeau idéal : Pour un membre ou un ami, peu de cadeaux pourraient être plus pertinents ou utiles qu’un abonnement à la revue bimestrielle des AA. La Vigne AA est un cadeau qui lui rappelle continuellement ton amitié, une fontaine continue de plaisir et d’inspiration pour qui la reçoit.
3. C’est une façon de nous aider à penser : Tu as besoin d’idées qui t’aideront à rendre optimaux les échanges dans AA ? La solution : les rencontres, chaque deux mois, avec les histoires personnelles, les articles explicatifs et les anecdotes humoristiques qui paraissent dans La Vigne AA.
4. C’est ton correspondant personnel : Comment grandit AA dans les prisons et les hôpitaux ? Qu’est-ce que la Conférence des Services Généraux ? Quelle aide est apportée aux membres isolés ? Comment est AA à l’étranger ? La Vigne AA t’apporte les nouvelles de ce qui se fait mondialement dans AA, te maintient informé en tout temps.
5. C’est un forum : Tu veux divulguer une idée ou t’exprimer ? Seule La Vigne AA peut te donner une plate-forme si variée, t’intégrer dans cette dynamique entre toi et tes amis avec qui vous pouvez échanger vos histoires, vos points de vue et vos interprétations du programme de sobriété.
6. C’est une compagne des « Douze Étapes » : Utilise La Vigne AA pour t’aider à transmettre à un nouveau membre l’image des AA. Comment c’est une communauté merveilleusement humaine de plus d’un million d’hommes et de femmes dans le monde, unis en une unique intention commune de demeurer sobres et d’aider d’autres alcooliques à atteindre la sobriété.
7. C’est un moyen de faciliter la tenue de réunions à mini-partages, sans conférencier. Les groupes autour du monde sont en train d’utiliser les articles publiés dans La Vigne AA comme thèmes de base de réunions à mini-partages, sans conférencier. Avec La Vigne AA, les membres sont mieux préparés pour ces réunions, capables de contribuer d’une manière plus constructive aux discussions du groupe sur le thème de la réunion.
8. C’est une mine d’informations et d’expériences. Tu crois que ton groupe a des problèmes ? Ne déprime pas! Nourris-toi plutôt des renseignements, des expériences de groupes qui paraissent régulièrement dans La Vigne AA. C’est une manière constructive d’aider à maintenir ton groupe en harmonie avec les Traditions AA.
9. C’est une amie des institutions pénales et des hôpitaux. Est-ce que ton groupe est un de ceux qui parrainent, ou qui planifient de parrainer un groupe dans une prison ou un hôpital ? Les numéros de La Vigne AA que vous donnez seront très appréciés par les hommes et les femmes dont les contacts sont limités avec le monde AA de l’extérieur.
10. C’est une aide aux nouveaux.
Plusieurs groupes utilisent La Vigne AA comme un élément important du programme de parrainage, suggérant aux nouveaux de lire la revue entre les réunions, d’analyser les articles spécifiques, de formuler des questions sur les sujets qu’ils ne comprennent pas. Plusieurs groupes ont coutume de donner en cadeau, aux nouveaux, un abonnement à La Vigne AA.
11. C’est un véhicule pour la communauté dans son ensemble.AA autour du monde croît à pas gigantesques. Ton groupe, ton district, ta région ou ton pays éprouvent-ils des difficultés de départ ? Il y en a d’autres qui peuvent avoir trouvé des solutions à de tels problèmes et qui les ont partagées dans La Vigne AA.
12. C’est une source d’informations sur l’histoire régionale et mondiale des AA. Comme nous étions, la nouvelle section de matériel historique aux archives, présente des fragments de l’histoire des AA sur le plan local, régional et général, et offre une passionnante vision des expériences de notre Mouvement et de notre riche patrimoine.
D’où vient La Vigne AA?
Avant 1944, Bill et Bob visitaient un grand nombre croissant de groupe. Chaque groupe leur demandait de monter sur la tribune pour expliquer les A. A. à des auditoires toujours plus vastes. C’est ainsi que Bill et Bob sont devenus « la voix collective des A .A. ». C’était une tâche beaucoup trop lourde pour deux alcooliques. Comment faire pour transmettre à d’autres la tâche d’être à la fois la conscience, le cœur et la voix des A.A.
En 1944, la revue Grapevine est née grâce aux efforts de quelques membres versés dans le journalisme qui croyaient que nous avions besoin d’un périodique. Ils ont investi un peu d’argent et des efforts illimités et n’ont reçu au début aucune permission spéciale. Ils ont retroussé leurs manches et fait le travail. À la fin de l’année 1945, Grapevine était distribué dans tout le pays. Ils m’ont demandé (BILL) d’écrire quelque articles et de vérifier si les groupes souhaitaient faire de ce périodique le principal magasine des A.A. La réponse de centaines de groupes et d’abonnés fut un « OUI » enthousiaste.
C’est ainsi qu’est née la revue Grapevine. Elle sera le véhicule de vos pensées, de vos sentiments, de vos expériences et de vos aspirations. Son but est d’être la voix collective des Alcooliques anonymes. Langage du cœur p.407.
Dans un désir typiquement AA de partage, quelques membres AA bilingues (et ayant certaines connaissances de la littérature et du journalisme) ont décidé de partager leur plaisir de lire le GRAPEVINE avec leurs amis AA qui ne pouvaient lire l’anglais. Ils ont commencé à traduire en français des articles du GRAPEVINE. Avec la permission des Services mondiaux AA et avec la pleine collaboration de personnel du GRAPEVINE, LA VIGNE AA est née. C’était en 1965, exactement trente ans après que les deux « ivrognes » eurent fondé Alcooliques Anonymes.
Depuis ce jour, LA VIGNE AA s’est non seulement bâti une réputation enviable d’excellence, mais elle a aussi transmis le message AA de réhabilitation et d’espoir aux membres AA de langue française non seulement au Québec, mais aussi dans d’autres parties du Canada et des É.-U. et dans les pays francophones d’Europe et d’Afrique.
Le Grapevine (La Vigne) est aussi une sorte de tapis magique : le lecteur peut ainsi voyager à des endroits éloignés, communiquer avec des nouveaux amis et transmettre des idées nouvelles dans chaque coin du globe. Bill (La Vigne 1965).
Nature de La Vigne AA
La Vigne AA est une revue bimestrielle dont la conception, la production, la distribution et l’administration reposent entièrement sur les groupes AA des quatre régions du Québec. Dans les faits, on peut la qualifier de revue officielle du mouvement des Alcooliques anonymes au Québec, même si la revue est aussi, de façon complémentaire, une revue internationale francophone que rejoint certains groupes ou certains membres en Europe, en Afrique ou en Asie.
L’objectif premier de La Vigne AA est de permettre aux membres de partager, par écrit, leur expérience de rétablissement ; c’est pourquoi la plus grande partie de la revue est toujours consacrée à ces partages. La Vigne AA est la propriété des membres du Mouvement et leur moyen privilégié de communiquer avec l’ensemble des membres.
La revue poursuit également des objectifs complémentaires, mais importants, par exemple:
permettre aux membres impliqués dans les services de partager l’importance de cette implication dans leur cheminement ;
rendre disponibles à l’ensemble des membres des informations pertinentes sur la vie du Mouvement, son évolution, ses problèmes et leur solutions…
sensibiliser les membres à l’importance des deuxième et troisième éléments du triple héritage des fondateurs : l’unité des Douze Traditions, le service et les Douze concepts.
Comme on le voit, La Vigne AA permet principalement aux membres des AA de parler aux autres membres, Toutefois, la revue peut aussi s’adresser à des non-membres : à l’alcoolique qui ne connaît pas le Mouvement et qui le découvrira par un numéro de la revue placé dans la salle d’attente d’une clinique médicale ;
ou à un professionnel de la santé qui y trouvera la description d’un nouvel outil pour mieux aider certains de ses patients.
Telle est, en bref, la nature de La Vigne AA et les objectifs qu’elle poursuit.
La Vigne AA et AA Grapevine
Le mouvement des AA fut fondé, on le sait, en 1935. La revue AA Grapevine le fut en 1944 et les groupes américains et canadiens en faisaient, dès 1945, la revue officielle des AA.
Durant les premières années, la revue AA Grapevine était surtout utilisée par Bill W., cofondateur du Mouvement, pour s’adresser aux groupes, leur expliquer les Traditions.
Le Mouvement des AA fut introduit au Québec par Dave B. en 1944 ; la revue AA Grapevine demeura, au Québec, la seule revue disponible pour les membres, même francophones, de 1947, année de la première réunion, à Montréal, d’un groupe francophone, jusqu’en 1965. C’est cette année-là que quelques bénévoles décidèrent de créer un outil semblable pour les membres francophones du Québec, soit alors environ les deux tiers des effectifs au Québec.
La Vigne AA, sa naissance et son évolution
Dès le début des années 60, Conrad B., d’Amos, en Abitibi, avait défendu l’idée d’une revue en français équivalente à AA Grapevine ; dans cette région, contrairement à Montréal, peu de membres étaient bilingues et Conrad B. mesurait bien l’importance de ce moyen supplémentaire de cheminement dans le rétablissement qui n’était pas accessible aux francophones.
Grâce au travail considérable de quelques membres, dont surtout Robert R. et Télesphore B., le premier numéro de La Vigne AA paraissait en avril 1965 ; il comptait 32 pages et contenait le premier partage de l’un des nôtres en français, Conrad B. Il fut tiré en 2 000 exemplaires dont on ne vendit que la moitié.
Dès ses débuts, La Vigne AA, qu’on projeta d’abord de baptiser Les Grappes de la vigne AA, obtenait la permission d’utiliser tout le matériel paru dans AA Grapevine, textes et dessins.
Déjà, l’année suivante, La Vigne AA faisait place à un non-alcoolique, le docteur Thibaudeau, qui y présentait son message « Mes amis les Alcooliques ». Durant les premières années, La Vigne AA contenait surtout des partages traduits de AA Grapevine, et aussi de nombreux articles provenant de France, de Belgique et de Suisse.
En 1975, La Vigne AA fêtait son dixième anniversaire en publiant un remarquable numéro spécial de 72 pages, tiré à 8 000 copies, et ne contenant que des messages du cofondateur Bill W. À cette époque, dans les numéros réguliers, la moitié des articles provenaient des membres francophones du Québec et d’autres pays, l’autre moitié étant des traductions de AA Grapevine.
Dix ans plus tard, en 1985, La Vigne AA fêtait ses 20 ans lors du congrès international de Montréal. À cette occasion on publia, hors collection, un numéro spécial de plus grand format et comptant 192 pages. Cette « édition souvenir » est vraiment une pièce de collection : on y reprend certains des meilleurs partages déjà parus dans La Vigne AA depuis 1965 qui voisinent avec des écrits de Bill W. et du docteur Bob, de Dave B., fondateur du Mouvement au Québec, du révérend Samuel Shoemaker et du docteur William D. Silkworth, deux non alcooliques qui ont beaucoup contribué à la fondation du Mouvement.
En 1991, La Vigne AA fut constituée en corporation sans but lucratif sous le nom officiel suivant : Les Éditions de La Vigne. Cette décision confirmait l’autonomie administrative de La Vigne AA par rapport aux bureaux des Services généraux, répétant localement la situation créée par Bill W. qui avait voulu faire de AA Grapevine, pourtant la revue officielle du Mouvement, une entité administrative indépendante de AA World Services Inc.
Depuis son incorporation, La Vigne AA, qui compte maintenant 48 pages, a connu une nette croissance qui a porté son tirage à une pointe de 16 000 copies en 1993. Aujourd’hui il se vend quelque 8 200 copies de chaque numéro, ce qui reste tout à fait remarquable puisqu’il s’agit d’un ratio d’une copie par un peu moins que trois membres, qu’on peut comparer à celle de AA Grapevine qui est d’une copie par dix membres.
En avril 2005, nous avons célébré le 40e anniversaire de la revue La Vigne AA et, pour ce faire, nous avons préparé un recueil d’environ 400 pages. Les textes ont été choisis parmi tous les numéros de la revue depuis sa création, par l’équipe des coordonnateurs des quatre régions. Cet album souvenir a été distribué dans toutes les régions du Québec ainsi qu’au 12ième congrès international des Alcooliques Anonymes à Toronto.
En effet, du 30 juin au 3 juillet 2005 la Vigne AA avait sa place pour une première fois dans un congrès international grâce à l’initiative d’un coordonnateur, assisté d’une équipe de bénévoles, composée d’autres coordonnateurs, RLVD, RLV et membres AA. Ainsi notre Revue a pu être présentée à tous les membres A.A. du monde pendant tout le congrès.
L’expérience c’est poursuivie au congrès de San Antonio en 2010 pour célébrer le 75 ième anniversaires d’Alcoolique Anonyme. En effet, pour la deuxième fois, La Vigne avait un kiosque bien en vue avec une grande banderole soulignant sa participation à cet évènement international.
Proposition de l’assemblée à la 61e Conférence des Services Généraux :
… que la 61e Conférence des Services Généraux exprime son appréciation et sa gratitude envers le magazine de langue française « La Vigne » et sa valeur pour les membres francophones des Alcooliques Anonymes ainsi que le respect démontré par « La Vigne » pour les Traditions des Alcooliques Anonymes. (Box 4-5-9, Été 2011, New York, page 3)
Dans le but de poursuivre l’objectif de La Vigne qui est de permettre aux membres de partager leurs expériences de rétablissement et ainsi transmettre le message à l’alcoolique qui souffre encore, le comité régional de La Vigne AA est à votre service.
Les Alcooliques Anonymes sont encore méconnus et parfois aussi mal connus. Le but primordial du comité d’information publique «est de mieux faire comprendre – et de dissiper les malentendus – le programme des AA par la presse écrite et électronique, des réunions IP et des conférences à des groupes communautaires.» (Extrait du Manuel du Service chez les AA, Édition 2018-2020, page S62).
L’information publique revêt plusieurs formes et nous propose une multitude d’actions pour transmettre le message. Nos outils, les publications, sont aussi très nombreux et nous n’avons même pas à les inventer. Ils sont tous conçus à partir des expériences des membres et ils ont prouvé leur efficacité tout en respectant nos principes de base. Nous n’avons plus qu’à les découvrir et à les utiliser librement et aussi à les faire mieux connaitre.
Quelle est l’importance de l’information publique? Nous devrions simplement essayer de nous rappeler de quelle façon nous sommes arrivés au Mouvement, et nous aurions une partie de la réponse. C’est la plupart du temps grâce à une activité d’information publique, directe ou indirecte. Tous et chacun de nous pouvons participer, d’une façon ou d’une autre, à ce travail. Nous pouvons seulement semer la graine, en sachant bien que nous ne sommes pas maîtres des résultats.
Comme l’a écrit Bill W., notre cofondateur : «Peu importe la forme qu’elle prend, l’information publique se résume à ceci : un ivrogne qui transmet le message à un autre ivrogne, que ce soit directement ou par le biais d’une tierce personne ou les medias.» (Extrait du Manuel de l’information publique, page 6).
Le Comité de finances est un comité de support au trésorier de la région et agit sous sa présidence.
Le Comité est composé de deux RDR en fonction et d’un ancien serviteur de la région. Ces personnes sont choisies par le bureau et présentées aux membres du Comité régional afin que leur nomination soit entérinée.
Ce comité n’est pas décisionnel et son rôle se limite à faire des recommandations, par l’intermédiaire du trésorier, aux membres du Bureau régional.
Ses principales responsabilités sont les suivantes :
Procéder à l’examen périodique bimestriel des livres comptables de la région et suggérer les corrections appropriées, s’il y a lieu;
Participer à la préparation des prévisions budgétaires;
Se tenir informé des changements dans les publications approuvées par la Conférence concernant les finances;
Participer à la conception de communiqués pour les districts, les groupes, le Bulletin régional et La Vigne AA concernant les questions qui touchent les finances;
Se rendre disponible pour des ateliers sur les finances;
Informer le Bureau régional sur les améliorations qui pourraient être apportées aux manières de faire;
Encourager les membres à s’impliquer dans les services.
Fréquence des réunions
Le Comité des finances se réunit à tous les deux mois, à une date convenue entre les membres. Des réunions spéciales peuvent aussi être tenues, selon les besoins et après entente mutuelle entre les participants.
Les AA peuvent-ils m’aider à arrêter de boire? Des membres expliquent le fonctionnement des Alcooliques anonymes et ce à quoi vous pouvez vous attendre aux réunions. Apprenez-en plus sur le parrainage et les groupes d’attache, et comment les Douze Étapes peuvent vous aider à vous rétablir de l’alcoolisme et à vivre sans alcool. Le but premier des AA pour les membres est de rester abstinents et d’aider d’autres alcooliques à devenir abstinents.
Le but premier d’un Comité de traitement est le même partout aux États-Unis et au Canada, transmettre le message des AA à l’alcoolique qui souffre encore.
Il n’y a probablement pas meilleur endroit pour un membre des AA de trouver un alcoolique qui souffre que dans un centre de traitement ou une clinique externe. D’après le Sondage de 2014 sur les membres des AA, 32 % de nos membres ont cité un centre de traitement comme le facteur le plus probable qui les a dirigés chez les AA. La transmission du message aux alcooliques en traitement constitue un travail de base de Douzième Étape — le partage d’expérience, de force et d’espoir – que l’on donne pour mieux le conserver !
Il se peut que certains membres des AA appréhendent ce travail de 12e étape. S’ils suivent les suggestions contenues dans ce manuel et s’ils s’en tiennent aux principes de base du programme des AA, leurs efforts seront couronnés de succès et ils y trouveront leur profit. Car, pour citer le chapitre sept du Gros Livre :
« L’expérience démontre que rien n’immunise mieux contre l’alcool que de travailler intensivement auprès d’autres alcooliques. Cette méthode fonctionne là où d’autres sont inefficaces…Transmettez ce message à d’autres alcooliques ! Vous pouvez gagner leur confiance quand d’autres n’y parviennent pas. »
Le représentant du traitement dans le groupe :
Le représentant du traitement dans le groupe agit à titre de « messager » auprès de son groupe, en lui fournissant des informations recueillies lors des réunions du comité, et vice versa. Le représentant informe son groupe des besoins de membres pour parler et animer des réunions dans les établissements de traitement et il fait rapport des besoins et des activités du comité.
Le mouvement des Alcooliques anonymes avait 7 ans lorsqu’un directeur de la prison de San Quentin a fait œuvre de pionnier en demandant à des membres des AA de la localité de transmettre le message aux alcooliques en prison. C’était en 1942 que le directeur de la prison aurait dit : Si le programme des AA pouvait aider, ne serait-ce qu’un seul homme, je veux le lancer. Aujourd’hui, il a des centaines de groupes des AA derrière les murs, et des comités des centres de détention qui les servent.
Le premier Comité des centres de détention a été formé en 1977 lorsque le Comité des institutions de la Conférence des Services généraux a été dissout et remplacé par deux comités : Centres de détention et Centres de traitement. Des comités locaux de centres de détention ont été établis au fil des ans, la plupart avec la collaboration des intergroupes et des bureaux de service locaux, et dans le cadre de la structure organisationnelle des comités d’institutions locaux.
La Conférence des Services généraux de 1983 a recommandé la préparation d’un Manuel des centres de détention qui vise à présenter la marche à suivre et les lignes de conduite afin de bien transmettre le message des AA dans les centres de détention.
Comité du conseil des services généraux pour Centres de détention
Il encourage les membres des AA à prendre la responsabilité de transmettre le message aux alcooliques derrière les murs, il étudie tous les aspects du service aux groupes des AA dans les centres de détention, et prépare un rapport de recommandations pour changements et/ou améliorations. Il s’occupe aussi de préciser ce que font les AA et ce qu’ils ne font pas, dans le cadre des Traditions, pour aider les détenus alcooliques ou ceux sur le point d’être libérés.(Manuel du Service chez les AA (Édition 2018-2020 Page S61 ).
Le responsable du comité des centres de détention
Les représentants de groupe auprès des centres de détention participent aux réunions locales du comité d’intergroupe (bureau de services), du district ou de la région. Ils renseignent leur groupe d’attache sur les activités locales de Douzième Étape dans les établissements voisins et encouragent les membres du groupe à participer aux activités.
Les représentants des centres de détention organisent des réunions AA dans les prisons et autres centres de détention afin d’aider les détenus alcooliques à se préparer une vie abstinente d’alcool et satisfaisante après leur libération. Ils servent aussi de correspondants, puis de contacts AA à la sortie des détenus. (Le groupe des AA là où tout commence Page 31)
Comment servir dans les centres de détention
Pourquoi les AA transmettent le message derrière les murs?
De nombreux membres des AA ignorent l’importance du travail des Comités des centres de détention. Ceux qui sont impliqués savent cependant que le travail en centre de détention est l’occasion de transmettre le message des AA à l’alcoolique en prison qui ne veut pas boire, un jour à la fois. On rejoint l’alcoolique qui, autrement, pourrait ne jamais connaître le programme des AA, par l’entremise des comités des centres de détention qui collaborent avec le personnel de ces centres.
Un comité des centres de détention actif est un lien vital avec les différents établissements correctionnels, donnant aux professionnels et aux autres employés de ces établissements de l’information sur les AA, des publications et des lignes de conduite pour former des groupes des AA à l’intérieur des murs.
Travailler dans le cadre des traditions
Les principes directeurs du mouvement des AA sont contenus dans les Douze Traditions. Seuls les membres des AA ont la responsabilité de présenter les Traditions; pour assurer le maintien de ces Traditions, nous devons les comprendre. Nous ne pouvons attendre des non-membres des AA qu’ils les comprennent et les observent si nous ne les connaissons pas bien.
Il arrive parfois que le personnel des centres de détention désire fortement utiliser les AA comme ressource, mais ils ne comprennent pas nos Traditions et sans le savoir, ils occasionnent des problèmes aux AA – autant à ceux qui transmettent le message derrière les murs qu’aux détenus. Les travailleurs d’expérience en CD apprennent l’importance vitale de comprendre et d’expliquer les Traditions au personnel des centres de détention.
Une lecture attentive des publications des AA (Les Douze Étapes et les Douze Traditions et les brochures : « la Tradition des AA et son développement »et «Les Douze Traditions illustrées» est essentielle à quiconque travaille avec des non-membres.
Bien sûr, les Traditions sont importantes dans cette forme de Douzième Étape; Les Cinquième, Sixième, Onzième et Douzième Traditions y sont directement reliées.
Cinquième Tradition :
«Chaque groupe n’a qu’un objectif primordial, transmettre son message à l’alcoolique qui souffre encore».
Sixième Tradition :
«Un groupe ne devrait jamais endosser ou financer d’autres organismes, qu’ils soient apparentés ou étrangers aux AA, ni leur prêter le nom des Alcooliques anonymes, de peur que des soucis d’argent de propriété ou de prestige ne nous distraient de notre objectif premier».
À l’égard du personnel des centres de détention, comme avec tout autre organisme, la ligne de conduite des AA est : «la collaboration sans affiliation».
Nous devrions établir clairement que les AA sont disponibles comme ressource pour parrainer les groupes des AA dans les centres de détention, mais qu’ils ne sont pas affiliés à ces établissements, ni avec aucune association.
Onzième Tradition :
«La politique de nos relations publiques est basée sur l’attrait plutôt que sur la réclame; nous devons toujours garder l’anonymat personnel dans la presse écrite, de même qu’au cinéma (télévision et vidéocassettes)».
Le mouvement des AA n’est pas une société secrète et nous transmettons le message à qui nous le pouvons. Si un alcoolique qui souffre ne rencontre jamais un membre des AA, comment peut-il nous trouver?
Nous devons toujours veiller à rester anonymes quand nous parlons personnellement pour les AA en public; nous devons essayer de donner au personnel des CD un portrait fidèle du mouvement des AA dans son ensemble.
Douzième Tradition :
« L’anonymat est la base spirituelle de toutes nos traditions et nous rappelle sans cesse de placer les principes au-dessus des personnalités».
Les AA qui transmettent le message dans les centres de détention trouvent utile de rappeler avec insistance au personnel de ces centres que les AA sont une association d’égaux, et que les membres apprennent à aider d’autres alcooliques sans attendre ni gloire ni récompense pour leur propre rétablissement ou celui des autres.
La formation d’un Comité des centres de détention
Les lignes de conduite sur les Comités des centres de détention et autres documents contenus dans ce Manuel (Manuel des Centres de détention) s’avèrent la ressource la plus complète pour former un comité de centres de détention.
Les lignes de conduites des AA sont compilées à partir de l’expérience de membres des AA dans diverses activités de service. Elles traduisent également l’orientation donnée par les Douze Traditions et la Conférence des Services généraux des É.U. et du Canada.
Une chose à retenir— Agir aisément ! Une fois que vous avez décidé de mettre sur pied un comité, il est sage d’agir aisément au début, jusqu’à ce que vous connaissiez les besoins et que vous sachiez combien de personnes sont prêtes à faire le travail.
Le Comité des centres de détention de la Conférence de 1993 a suggéré aux Comités locaux des centres de détention d’obtenir une adresse postale permanente ou un numéro de boîte postale afin que les détenus puissent avoir cette information et s’en servir pour certains de leurs besoins, comme des publications, des contacts avant libération, des conférenciers de « l’extérieur» et autres.
Adresse postale : RÉGION NORD-OUEST DU QUÉBEC (90), C.P. 361, Succ. Bureau Chef, Saint-Jérôme (Québec) J7Z 5V2
Outils et idées pour œuvrer en centre de détention
1) Lignes de conduite pour exposés sur les AA au personnel des centres de détention.
Ces lignes de conduite ont pour but d’offrir des suggestions aux membres des AA pour présenter les Alcooliques anonymes à ceux qui travaillent – ou qui proposent de travailler – dans les domaines correctionnel/ criminel et celui de la justice.
N’oubliez pas qu’il n’est pas nécessaire d’avoir été détenu. On encourage les membres des AA qui souhaitent transmettre le message dans les centres de détention à assister aux réunions du comité des centres de détention.
2) Site web des lignes de conduite.
3) La compréhension du rôle des représentants auprès des centres de détention.
Le représentant du groupe auprès des Centres de détention est un «messager» pour son groupe des AA, rapportant l’information aux centres de détention et vice versa. Il informe le groupe des demandes de conférenciers et d’animateurs dans les réunions en centres de détention, aide les bénévoles à prendre contact avec le comité des centres de détention et rapporte les besoins et les activités des groupes des AA à l’intérieur.
Transmettre le Message dans les centres de détentionpour jeunes et les centres de courte durée
Même si la transmission du message dans les centres de détention pour jeunes n’est pas fondamentalement différente de celle qu’on utilise dans les autres centres de détention, plusieurs comités de Centre de détention régionaux ont cru qu’il fallait inclure des informations dans le Manuel des centres de détention sur ce qu’ils considéraient comme des défis additionnels au service dans ces deux domaines et, selon leur expérience, des suggestions sur la façon de diriger des réunions dans ces institutions.
L’expérience nous enseigne qu’il y a souvent une rapide rotation des détenus tant dans les centres pour le jeunes que dans les centres de courte durée. Souvent, la participation aux réunions des AA y est obligatoire. Il serait prudent de savoir que, comme chez plusieurs membres des AA à leurs débuts, certains détenus ne croient peut-être pas avoir un problème d’alcool et ils n’aiment pas assister aux réunions des AA. Il est important de ne pas oublier que les AA sont là pour offrir un message d’espoir. Vous ne verrez peut-être pas de résultats immédiats, mais la graine pourrait avoir été semée.
La transition vers les AA à «l’extérieur» pour les jeunes
Parce que l ’âge moyen des membres des AA est souvent plus élevé, les jeunes fraîchement libérés ont souvent beaucoup de difficulté à s’intégrer à un groupe de «l’extérieur», à se faire de nouveaux amis et à trouver des activités pour les appuyer dans leurs premières tentatives de rétablissement.
Bien accueillir les jeunes et les traiter comme des égaux lorsqu’ils se joignent au Mouvement sont des ingrédients importants afin qu’ils sentent une appartenance dans quelque groupe—tous n’ont peut-être pas le même âge, mais tous se rétablissent par les Douze Étapes des AA, un jour à la fois.
Qu’est-ce que je ferais s’il n’y avait pasde réunions des AA lorsque j’en ai besoin?
Aux États-Unis et au Canada’ il y a près de 48 000 membres des AA qui vivent en prison et quelque 1 900groupes de détenus. Leurs réunions ne répondent qu’à une partie des besoins et il faudrait plus de groupes dans tous les centres de détention. Beaucoup de détenus recherchent la main des AA, mais ne la trouvent pas (extrait de la brochure : Transmettre le message de AA dans les centres de détention S17)
Voici quelques façons d’apporter notre aide :
Aller témoigner dans un centre de détention.
Donner son nom à titre de personne-ressource temporaire afin d’amener les détenus qui viennent d’être libérés à leur première réunion des AA à l’extérieur.(extrait de la brochure : Transmettre le message de AA dans les centres de détention S17)
Le suivi des détenus membres des AA remis en liberté
Lorsqu’un membre appartenant à un groupe des AA d’un centre de détention est remis en liberté, il a presque toujours l’intention de continuer à fréquenter les AA, quelle que soit la localité ou la ville où il va s’installer. Mais il arrive parfois, dans la hâte et l’énervement de moment, et tout à la nouveauté de sa liberté retrouvée, que l’ex-détenu remettre à plus tard sa visite au groupe des AA de son quartier… pour, en fait ne jamais y aller. (Extrait de la brochure Les AA dans les centres de détention FP26)
Contacts AA avant libération (Contact temporaire)
L’expérience a démontré que l’assistance à une réunion des AA à l’extérieur le jour de sortie de prison est l’un des outils les plus efficaces pour un détenu qui doit faire la transition vers le monde libre et se maintenir abstinent. Il est fortement suggéré que chaque détenu membre des AA de l’extérieur (qui aurait au moins un an d’abstinence et du même sexe) qui communique avec le détenu et organise une rencontre le jour de sa sortie de prison afin de « Favoriser le rapprochement» entre l’établissement et les AA à l’extérieur.
Rôle du contact AA avant libération
Le contact AA est de la plus haute importance dans le travail en centre de détention. De nombreux comités de centres de détention trouvent utile de dresser une liste des contacts.
Quand un détenu est sur le point d’être libéré, la plupart des comités centres de détention tentent de trouver un membre des AA de la localité qui fait le lien entre le détenu et le groupe des AA de sa localité.
Toutefois, quand le détenu retourne dans une ville éloignée, il est parfois difficile de trouver le contact et d’assurer le suivi.
Voici comment certains comités centres de détention font le lien avec la localité du détenu :
Ils organisent un contact local.
Ils donnent au détenu des noms et numéros de téléphone de contact.
Ils remettent une liste de réunions au détenu.
Voici des exemples sur la façon dont les comités locaux de centres de détention s’y prennent pour organiser des contacts AA avant libération ou du parrainage temporaire.
PREMIER EXEMPLE
Un comité régional des Services généraux a obtenu d’un centre de détention local que le travailleur social ou le conseiller du centre écrive la lettre suivante à tous les trois mois au comité des établissements.
DEUXIÈME EXEMPLE
Voici un formulaire de renseignements pour bénévoles membres des AA locaux qui veulent servir de contact avant la libération (un an d’abstinence).
TROISIÈME EXEMPLE
Quand un détenu sur le point d’être libéré écrit au RSG pour obtenir de l’aide, le membre du personnel de ce service communique avec le président du comité régional centre de détention le plus près, et lui donne une liste des adresses des bureaux de service ou intergroupes locaux. On envoie ensuite des exemplaires de la lettre à ces services pour qu’ils assurent le suivi.
QUATRIÈME EXEMPLE
Voici un exemple de réponse à un détenu de la part du comité local des centres de détention comité des institutions, bureau central ou RSG de Groupe.
Lettre d’information sur le contact AA avant libération
Cher (dirigeant de prison, officier de libération conditionnelle ou travailleur social). Permettez-moi de prendre quelques instants pour vous parler du programme de contact AA avant la libération qui fonctionne dans plusieurs centres de détention aux États-Unis et au Canada.
En bref, un membre des AA de l’extérieur correspond avec un détenu sur le point d’être libéré. Une relation de soutien s’établit entre les deux personnes, le membre des AA de l’extérieur guidant le détenu dans le jours précédant sa libération.
Le jour où il est libéré, le détenu rencontre le contact à son lieu de destination et le membre des AA l’amène à une réunion des AA de l’extérieur. Ainsi, le détenu reçoit de l’aide pour faire une transition, sans boire, de son lieu de détention vers le monde libre.
Ce programme s’avéré bénéfique; l’expérience démontre qu’un détenu qui fait un contact AA à l’extérieur avant sa libération risque moins de devenir un «récidiviste» du système carcéral.
Si vous désirez plus d’informations sur cet contact des Alcooliques anonymes ou sur tout autre aspect, veiller me téléphoner et je serai heureux d’y donner suite.
Sincèrement Membre du Comité centre de détention : ________________ No(s) de téléphone(s)
Le service de correspondance avec les détenus est l’un des moyens les plus productifs utilisé par les membres des AA pour transmettre le message aux détenus. Le membre du personnel du BSG (NY) assigné aux centres de détention reçoit environ 35 lettres par jour de détenus qui demandent des publications des AA , des contacts AA, un parrainage temporaire ou des membres AA de l’extérieur avec qui correspondre.
Il est difficile pour un membre des AA derrière les barreaux de parler avec quelqu’un, individuellement et de façon suivie, du programme de rétablissement des AA, surtout dans les grandes prisons. Le Service de correspondance permet aux détenus d’échanger individuellement avec des membres AA de l’extérieur.
Présentement, environ 5000 membres des AA faisant partie de groupes locaux écrivent à des détenus (États-Unis et Canada) Le Bureau des services généraux (NY)leur fait parvenir les noms et adresses des détenus qui veulent correspondre avec un membre des AA. Le membre des AA de l’extérieur fait ensuite le premier contact.
Des membres des AA de l’extérieur donnent le numéro de boîte postale du groupe d’attache pour la correspondance. (Boite de la Région) On suggère que les hommes correspondent avec les hommes et les femmes avec les femmes.
La correspondance est parfois le seule occasion qu’a un détenu de partager son expérience, sa force et son espoir avec un autre membre des AA en détention préventive ou au cachot, puisqu’il peut aller aux réunions régulières. D’autres détenus membres des AA sont sur une liste d’attente de l’établissement pour assister à des réunions des AA à l’intérieur.
Le comité des centres de détention de la conférence de 1993 a longuement discuté e ce service et il a convenu de son importance. Toutefois, on a reconnu la difficulté du BSG (NY) à obtenir le nom de membre de AA de l’extérieur pour écrire aux détenus et conséquemment, le comité a pensé qu’il était peut-être temps que les régions s’occupent davantage de cette forme de Douzième Étape. Les membres de comité centres de détention pourraient penser à encourager les groupes et les membres des AA à participer à ce service.
Lignes de conduite pour le Service de correspondance dans les centres de détention
En plus d’observer les règles des établissements concernant le courrier et la correspondance, on suggère les lignes de conduite suivantes, tirées de notre expérience commune, pour écrire aux membres derrière les murs:
Dans la première lettre, se présenter en s’identifiant brièvement.
Essayer de faire comprendre au détenu qu’écrire, comme toute autre forme de partage, est aussi bénéfique pour nous que pour lui.
Dire au détenu qu’il ou qu’elle n’est plus seul.
Certains correspondants préfèrent utiliser le casier postal de leur région pour le courrier plutôt que leur adresse personnelle.
Parler d’abstinence et d’abstinence seulement.
Il est préférable pour tout le monde d’éviter tout engagement affectif ou sentimental.
Si on veut offrir un cadeau pour une occasion spéciale, que ce soit un livre AA, une autre publication AA ou des numéros de la Vigne. (Avant d’envoyer la publication, vérifiez auprès de l’établissement pour savoir si vous le pouvez. De nombreux centres de détention ne permettront pas aux détenus de recevoir autre chose que des publications provenant directement des éditeurs.) De plus, certains centres ne permettent pas aux détenus de recevoir des enveloppes pré-adressées et pré-timbrées.
Dans l’esprit de la Douzième Tradition, nous respectons l’anonymat de nos correspondants. Nous encourageons les activités de groupe à <> et insistons sur l’importance de cette première réunion de AA LE JOUR MÊME où le détenu quitte le centre de détention.
Nous incitons les correspondants «de l’intérieur» à informer le Bureau de la région avant leur libération afin qu’un contact avant libération dans sa localité puisse être planifié.
Les AA dans les institutions
W.J. Estelle Jr. Administrateur classe A
LES PREMIÈRES ANNÉES – Le mouvement des Alcooliques anonymes, fondé en 1935, en était à sa septième année d’existence, le nombre croissant de ses membres atteignant plus de 8000, quand un directeur avant-gardiste à San Quentin a demandé à des membres des AA des environs de transmettre le message aux alcooliques derrière les murs. C’était en 1942 et le directeur, qui a défié de nombreux sceptiques, était le désormais légendaire Clinton Duffy. Il avait déclaré : «Si le mouvement ne devait aider qu’un seul homme, je voudrais le lancer.»
La première réunion comptait 20 détenus et plusieurs invités du monde libre. Le directeur Duffy reconnaissait l’importance de ces visiteurs de l’extérieur pour la croissance du nouveau groupe des AA de détenus alcooliques. D’autres personnes, tant des détenus que des confrères de Duffy, sont demeurés sceptiques jusqu’à ce que la proportion de récidivistes parmi les alcooliques en libération conditionnelle ne tombe de 80 % à 20 % et s’y maintienne. Ce que le directeur Duffy appelait «un outil qui nous aide à reconstruire des vies» a commencé à donner de l’espoir à des alcooliques derrière les murs.
VERS LA MATURITÉ – C’est en 1944, à Atlanta, qu’a été formé le premier groupe des AA dans une prison fédérale. En mars 1958, il y avait des groupes actifs dans 18 établissements fédéraux. Dans un sondage mené par le directeur de prison fédérale James V.Bennet, des commentaires favorables de la part de tous les directeurs de prison louaient les réalisations du programme. M.Bennet a reconnu l’importance de la présence des AA dans les prisons, non seulement pour arrêter l’alcoolisme, mais aussi pour faire face à de nombreux problèmes de vie facilitant un comportement criminel.
En 1960, il y avait 356 groupes en prison, pour un total de 15547 membres. La présence des AA en prison s’était internationalisée, avec sept groupes en Finlande et deux en Hollande. Les dirigeants de centres de détention ont continué d’encourager ceux dont le crime était relié à l’alcool ou qui était reconnus comme alcooliques à se joindre aux AA en prison. Des hommes tels Lee Henslee, de l’Arkansas, Gus Harrison, du Michigan et Alfred Dowd, de l’Indiana, ont loué les Alcooliques anonymes, qualifiant le mouvement de «miracle du vingtième siècle» qui a souvent fait la différence au moment de la transition vers la liberté. De plus, le fait d’être membre dès la sortie de prison contribuait à redonner un sens à la vie familiale. La réussite, dans leur milieu, d’hommes qui avaient rencontré les AA en prison, continuait à redonner espoir à ceux qui s’y trouvaient encore.
L’EXPÉRIENCE DU TEXAS – Le mouvement des AA a fait ses débuts dans le système carcéral du Texas en 1948, alors que se tenait la première réunion aux «Murs» (dans la cour près de l’endroit où se trouve l’actuelle chapelle). Cinq détenus y participaient.
Les archives indiquent que le premier détenu alcoolique du système carcéral du Texas a été conduit à un congrès des AA d’État, à Tyler, en 1951. L’intérêt du monde libre s’est vite accru par la suite et en 1953, Howard Sublett, alors membre du Comité de classification, devenait le premier membre de département à parrainer les AA. Les archives personnelles de M.Sublett nous apprennent que seulement 5% des détenus ayant six mois ou plus chez les AA pendant leur séjour en prison récidivaient.
Vers la fin de 1960, il y avait 15 groupes des AA. Aujourd’hui, il y a 20 groupes dans le Département des établissements correctionnels du Texas (en 1960, il y avait 47 groupes), chacun tenant une réunion hebdomadaire avec le support des visiteurs de l’extérieur. Environ quatre fois par année, des détenus sont choisis, qui représentent tous les «AA en blanc», et ils ont la permission d’assister à des congrès des AA dans le monde libre. Les visites de l’extérieur continuent d’avoir une importance vitale pour la réussite de tout alcoolique en blanc qui ne veut pas retourner au Département des établissements correctionnels du Texas.
Aujourd’hui, un sondage du Bureau des Services généraux sur les centres de détention effectué en 1974 faisait ressortir les points suivants :
Le membre moyen de groupes par établissement est de 125.
L’assistance aux réunions des AA est volontaire dans 90% des prisons.
De tous les détenus, 50% ont été condamnés pour des crimes dans lesquels l’abus d’alcool avait été facteur important.
Parmi ceux qui ont répondu, 96% croyait qu’un détenu améliorait ses chances de réussir à l’extérieur en participant au programme des AA. 10% des détenus que l’on croit en prison pour des crimes reliés à l’alcool en Amérique assistent à des réunions AA.
Aujourd’hui, les AA estiment que le nombre de groupes dans les prisons se chiffre à plus de 1100 (2527 en 2006), avec plus de 43000 membres (65000 et plus en 2006).
UN HÉRITAGE DURABLE – Dans un article écrit pour un numéro spécial de la revue Grapevine à l’occasion du 25e anniversaire des AA, le directeur Duffy, alors membre de la Commission de libération conditionnelle de la Californie, disait ceci au sujet des Alcooliques anonymes dans les prisons : Le programme des AA est présenté de manière humble et humaine, simplement et sans faire pression. C’est la méthode à utiliser pour atteindre j’homme qui a développé une attitude très méfiante. Cela l’aide à faire face à la réalité sans s’apitoyer sur son sort ou éviter la responsabilité, à se débarrasser de la peur, de la haine, de la jalousie et de la méfiance qui sont siennes depuis si longtemps. Cet homme apprend à éliminer l’alcool de sa vie – à en combattre l’obsession, le désir à obtenir l’aide de ses amis et à fraterniser.
Ce ne sont pas tous les alcooliques en prison qui vont admettre qu’ils sont impuissants devant l’alcool. Mais au fil des ans, en voyant l’influence des AA sur d’autres, les durs à cuire finissent par céder. Ils se rendent compte qu’ils ont perdu la maîtrise de leur vie dans tous les domaines. Ils sont plus près de «vouloir».
Transmettre le message dans une prison pour femme
Déléguée du Groupe 31 (Sud-Est du Texas)
Je suppose que je n’étais pas différente de bien d’autres la première fois que l’on m’a parlé de demander la permission d’aller à des réunions des AA à Goree, qui était à l’époque la prison d’État pour femmes. Je disais toujours non. Avec le recul, je m’aperçois que ce refus était causé par la peur. Pas la peur des dames en blanc mais la peur qu’on rie de moi à m’en chasser de la salle, la peur de ne pas pouvoir m’identifier— toutes ces peurs que l’on connaît bien. Je me les imaginais disant : «Alors elle a passé une nuit en prison et pour ça, elle s’est mise à croire. Et puis après?» Bien sûr rien de tout cela n’est arrivé; j’ai accueillie avec chaleur.
Lors de ma première visite à Goree, pendant la pause cigarette à la réunion, j’ai eu ma première occasion de parler de personne à personne avec l’une des dames en blanc. J’étais étonnée que ce soit elle qui me raconte mon histoire, avec cependant une très importante différence. Toutes les deux, nous avions eu des pertes de mémoire; toutes les deux, nous avions conduit sans penser à l’endroit où nous nous trouvions ou à celui où nous nous rendions; toutes les deux, nous avions embouti une autre voiture. La différence, c’est que la femme que j’avais frappée vivait et l’homme qu’elle avait frappé était mort, et qu’elle en avait pour 30 mois. À ma première visite à Goree, j’ai appris qui exactement faisait mon temps à ma place et presque instantanément, ma peur s’est transformée en une indescriptible gratitude. Je pense que ceux d’entre nous qui assistent à des réunions «à l’intérieur» ont la chance d’apprendre la gratitude d’une façon inégalée.
Trop souvent, les membres des AA de l’extérieur qui visitent Goree pour la première fois s’habillent de façon négligée et teintent leur langage de gros mots, croyant qu’ainsi, les détenues s’identifieront mieux. Nous n’avons pas à être une autre pour transmettre le message à l’intérieur. La plupart de ces femmes connaissent parfaitement bien le langage de la rue et ce n’est pas pour ça qu’elles fréquentent les réunions des AA. L’une des raisons de leur présence, à mon avis, c’est qu’elles veulent voir des femmes qui ont frôlé le désastre, qui en sont revenues et qui sont maintenant des citoyennes heureuses et productives. Elles veulent vraiment entendre notre histoire, savoir comment nous avons fait le voyage de retour et comment elles peuvent le faire, elles aussi. Elles veulent parler des choses dont nous parlons dans les réunions du monde libre plutôt que de parler du système et de ce qui passe à l’intérieur, ou de ce qu’elles ont fait pour aboutir en prison. Elles apprennent très vite, dans le Mouvement, que l’identification doit au niveau de ce que l’on ressent plutôt qu’à celui des gestes posés.
J’ai découvert qu’elles m’aimaient pour moi et non pour ce que j’ai fait, ou pour le «temps» que j’ai ou n’ai pas fait. Elles m’ont enseigné non seulement la gratitude, mais aussi l’amour sans condition. Une membre des AA ne peut rien faire, matériellement, pour sa consœur détenue, de sorte que tout l’amour exprimé et l’intérêt manifesté sont effectivement l’expression réelle de l’amour.
Les dames en blanc de Goree désiraient tellement que leurs réunions soient exactement comme celles du monde libre. Elles veulent entreprendre les Étapes exactement de la même manière que le font leurs sœurs AA du monde libre. Elles veulent que la seule différence soit le lieu de résidence. Elles posent les mêmes questions que n’importe quelle personne de l’extérieur nouvelle dans le Mouvement, et expriment exactement les mêmes sentiments. Je crois que les membres des AA détenues ressentent une urgence que nous ne savons pas toujours bien voir; l’urgence de faire volte-face avant d’être libérées pour réussir à l’extérieur.
Dans le monde libre, on peut se ronger les sangs pour savoir comment on va s’y prendre pour arriver à faire la Quatrième Étape ; puis, lors d’une visite AA dans un centre de détention, on découvre les peurs bien réelles des détenues qui doivent faire leur inventaire par écrit et on trouve notre propre Quatrième Étape un peu plus facile à faire.
Entendre ces femmes parlées de la Neuvième Étape nous montre vraiment leur foi et leur croissance. Elles doivent en général réparer leurs torts par courrier et, encore une fois, les visiteurs de l’extérieur s’aperçoivent habituellement qu’il est plus facile de s’amender et de réparer quand on a le choix du lieu, de l’heure et de la manière. À chaque occasion, j’étais consciente de ce qu’elles faisaient pour moi, jamais de ce que je faisais pour elles.
L’une des choses que les détenues AA de la difficulté à comprendre au début, c’est la raison pour laquelle quelqu’un de «l’intérieur» peut venir passer ses dimanches à «l’intérieur». Petit à petit, certaines apprennent à connaître la Douzième Étape et commencent à comprendre que, peut-être, on reçoit plus qu’on ne donne lors de ces visites derrière les murs. Je crois que c’est cette prise de conscience qui sème en elles le besoin de retourner à l’intérieur après qu’elles se soient bien installées dans la famille des AA à l’extérieur.
Personne, sans doute, ne transmet le message des AA avec autant d’impact que celles qui ont reçu leur premier message des AA comme détenues, ont été libérées, se sont engagées dans une vie productive à l’intérieur u Mouvement et sont retournées à leurs origines AA pour partager avec d’autres.
J’ai été plutôt troublée, en 1980, quand ont commencé à circuler des rumeurs voulant que le Département des établissements correctionnels du Texas s’apprête à déplacer toutes les femmes de Goree vers un lieu situé au centre nord de l’État. Ma marraine m’a assurée que si cela arrivait, c’était sans doute que Dieu avait prévu autre chose pour moi. Effectivement, j’ai été élue en octobre 1980 pour servir ma région comme déléguée et, comme vous le savez, cela a le don de bousculer votre horaire.
Je m’étais convaincue que je serais heureuse de servir dans n’importe quel comité, mais imaginez ma joie quand j’ai appris que j’avais été nommée au comité des centres de détention! Je suis donc encore un peu en mesure de servir les AA en prison.
Ma voie est ici, mais mon cœur est encore dan les réunions derrière les murs.
Les AA sont actifs derrière les murs
La première réunion des Alcooliques anonymes (AA) derrière les murs a eu lieu en 1942 à la célèbre prison San Quentin, un établissement à sécurité maximale. Le directeur Clinton T.Duffy, un pionnier, a ignoré les objections des experts en milieu carcéral qui avaient qualifié le mouvement des AA comme « juste une mode inutile » ajoutant que la méthode dure était la seule qui permette de rétablir les détenus alcooliques.
À la première réunion et à celles qui ont suivi, il n’y avait qu’un gardien, posté à l’extérieur de la pièce, et il était là surtout pour voir aux besoins des visiteurs AA de l’extérieur. Les sceptiques ont continué de se moquer… jusqu’à ce que le nombre de prisonniers alcooliques ayant assisté à des réunions des AA à l’intérieur et se retrouvant à nouveau en prison après une libération conditionnelle tombe de l’habituel 80 % à un incroyable 20%, et s’y maintienne.
Depuis, plus de 1800 programmes ont été établis derrière les murs, du Maine au Texas, où la première réunion des AA a eu lieu quand cinq alcooliques se sont rencontrés dans la prison de Huntsville, en 1948. Cinq ans plus tard, le programme des AA faisait officiellement partie des services de réhabilitation du Département des établissements correctionnels du Texas.
Il y a encore des gens, toutefois, qui se méprennent sur les buts des AA dans les prisons. Il ne s’agit pas d’un mouvement religieux ou d’une ligue antialcoolique, ni d’un service social ou d’une agence de placement, ni d’une panacée. Pas plus qu’il ne s’agit de solliciter de l’argent ou des faveurs. De fait, les AA, c’est simplement un moyen d’aider des hommes et des femmes, tant en prison qu’à l’extérieur, à rester abstinents et à réorienter leur vie.
Le programme des AA pour les milieux carcéraux s’étend au-delà des murs de prisons. À leur libération, les détenus trouvent de l’aide auprès d’autres membres, qui les présentent aux membres des groupes locaux et les guident pendant les premières journées cruciales de transition dans le « vrai monde ». Chez les AA, les membres n’ont pas à porter les stigmates d’un séjour en prison; on les accepte en frères et sœurs alcooliques se rétablissant chez les AA, comme n’importe qui, gens d’affaires personnes au foyer, médecins, avocats infirmières, étudiants ou grand-mères à temps plein.
Dans la plupart des grands centres, les comités des services AA locaux travaillent en étroite collaboration avec les groupes dans les prisons (et dans les hôpitaux). Les membres prévoient des conférenciers de l’extérieur aux réunions, partagent individuellement leur expérience avec les détenus et accordent leur support, aux plans pratique et émotif, quand un prisonnier est relâché et essaie de s’adapter à la vie à l’extérieur.
Alors qu’ils retrouvent confiance, emploi, famille et amis, beaucoup de ces ex-détenus nouvellement réhabilités se retournent et tendent une main secourable à ceux qui les suivent. Ainsi, grâce au support constant des dirigeants de prisons, et des nombreux groupes et individus de l’extérieur qui se dévouent, parce qu’ils comprennent que l’alcoolisme est une maladie insidieuse mais dont on peut arrêter la progression, les alcooliques derrière les murs se rétablissent grâce aux AA et apprennent à faire « d’aujourd’hui le premier jour » du reste de leur vie.
Compte-rendu du contact avant libération dans les centres de détention
Pour établir le contact avant libération dans les centres de détention, il est important de faire une demande au centre de détention pour mettre en place le programme.
Le détenu
Les membres des AA à l’intérieur peuvent souscrire à ce programme s’il leur reste de trois à six mois avant leur libération. Le détenu remplit le formulaire (FF-163) et l’envoie au Bureau central (Région), au contact avant libération (adresse inscrite sur le feuillet), qui traite et coordonne tous les Contacts avant libération dans leur Région.
Le coordonnateur du Contact avant libération informera le membre de l’intérieur que sa demande a été reçue et qu’elle est en traitement. Le coordonnateur trouve un Contact avant libération et informe ensuite le détenu. Le Contact avant libération écrit ensuite au membre des AA de l’intérieur dans un délai de deux semaines pour confirmer le contact.
Voir formulaire de demande pour le détenu (FF-163)
Membre de l’extérieur
Le Programme des AA de Contact avant libération des détenus met en contact le membre des AA qui est libéré de prison avec les Alcooliques anonymes de sa communauté.
Le membre des AA de l’extérieur prend contact par lettre avec le membre des AA de l’intérieur dans un délai de deux semaines après avoir été jumelé, et reste en communication avec lui par écrit jusqu’à la date de sa libération.
Il est important que le détenu donne à son contact ses coordonnées, son adresse, son numéro de téléphone ainsi que la date et l’heure de sa sortie. Le Contact avant libération n’est pas obligé de donner son adresse personnelle; il peut utiliser l’adresse de la Région pour son courrier.
Le Contact avant libération écrit au détenu, lui parle des AA à l’extérieur et fait de la Douzième Étape par écrit. Il est recommandé : les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes.
À sa sortie, le contact avant libération rencontrera le membre nouvellement libéré à un endroit et à une heure prédéterminés afin qu’ils s’ajustent tous les deux pour assister à leurs premières réunions dans la localité. Il est important d’emmener l’ancien détenu à une réunion des AA dans les 24 à 48 heures après sa libération.
Il est suggéré que la première réunion soit considérée comme un cas de Douzième Étape normal et d’emmener un autre membre des AA avec vous. Ensuite, le présenter comme un nouveau.
Partagez votre expérience, votre force et votre espoir avec le membre des AA nouvellement libéré, comme vous le feriez pour n’importe que le nouveau membre des AA de votre communauté.
Revoyez avec l’ancien détenu le Programme des AA de Contact avant libération afin qu’il n’y ait aucun malentendu.
Votre tâche est terminée dès qu’un parrain a été trouvé, ou lorsque vous-même et le détenu sentez que le détenu AA est assez solide pour que vous puissiez poursuivre votre route. Il est recommandé de faire de 6 à 8 meetings.
Assurez-vous que le nouveau membre des AA libéré reçoive une liste de réunions, des numéros de téléphone et des publications des AA.
Incitez le membre des AA nouvellement libéré à assister aux réunions aussi souvent que possible afin qu’il trouve un groupe d’attache, et surtout, encouragez-le à se trouver un parrain le plus tôt possible. Dites-lui que même un parrain temporaire qui peut lui consacrer du temps serait acceptable.
Le Contact avant libération et les AA nouvellement libéré sauront, en travaillant ensemble, à quel moment le temps sera venu pour le Contact avant libération de s’occuper de quelqu’un de nouveau.
Conclusion
En suivant les recommandations du Manuel des centres de détention, toute personne désirant apporter une aide aux détenus pendant et après le centre de détention mettra toutes les chances de son côté pour y parvenir et s’assurera ainsi de transmettre fidèlement le message des AA.
Plus encore, pour encourager les détenus qui font du mouvement AA à l’intérieur à poursuivre les réunions à l’extérieur et pour continuer à les accompagner dans leur cheminement de sobriété, un nouveau programme, appelé Contact avant libération, sera graduellement implanté au Québec.
Les statistiques le prouvent : 80% des personnes qui adoptent le mouvement AA à l’intérieur des centres de détention et qui poursuivent à l’extérieur ne retournent pas en prison. Grâce au programme Contact avant libération, les statistiques pourraient être hausse, ce qui représenterait une véritable réussite pour le mouvement AA.
Le bulletin de la Région, comme ils l’appelaient à l’époque, a commencé en janvier-février 1977, alors que la Région était composée de six districts. C’est en novembre-décembre 1988 qu’il fut baptisé L’Héritage. Aujourd’hui notre revue se porte bien avec la collaboration des membres du comité régional, quelques RDR et parfois des RSG et membres de groupe.
Ce bulletin contient des articles, points de vue des services AA et aussi des expériences de service. Je vous invite à m’envoyer des textes qui stimulent le goût de servir AA, qui apporte beaucoup de satisfaction, de sentiment d’aider le mouvement qui change la vie, qui transforme en membre heureux, joyeux et libre. Je suis reconnaissant de ce bonheur et c’est pourquoi je tends ma main pour servir au niveau du Bulletin Héritage!
Vous pouvez écrire dans ce bulletin en autant que vous êtes des membres AA qui souhaitent partager des expériences de service dans les groupes, districts, régions ou du bureau des services généraux.
Les services d’information que la Région offre sont listés à l’endos de la revue, comme les sessions d’information, le RSG: un poste clé chez les AA, le’groupe des AA … là où tout commence, les 12 traditions, les 12 Concepts, les finances! Où va l’argent, Rôle du RDR.
Sur le site web de la Région sous l’onglet « bulletins », « L’Héritage en ligne » vous pouvez lire à l’écran tous les bulletins depuis janvier-février 1977.
J’attends vos textes qui apporteront le goût de servir AA pour que nos membres soient bien informés et que ce mouvement qui sauve des vies, qui change des personnes et qui répand de l’espoir par le sourire et l’accueil, pour celui ou celle qui arrive comme nous, à notre premier 24 heures! C’est une façon de tendre la main en quête d’aide!
Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à notre revue des services AA!
Pour voir la présentation du 40e anniversaire de la région 90 en format pdf, cliquez ici.
Document de Service du Bureau des Services Généraux
LE PRÉAMBULE DES AA : HISTORIQUE
LE PRÉAMBULE a été d’abord présenté dans l’édition de juin 1947 du AA Grapevine. Il a été écrit par son rédacteur en chef d’alors qui a emprunté la plus grande partie du libellé de la Préface de l’édition originale du Big Book, Alcoholics Anonymous.
À cette époque, le Grapevine commençait à peine à circuler parmi les non-alcooliques et le Préambule visait surtout à leur dire que le les AA sont et ne sont pas. Il est encore fréquemment utilisé en information publique. Avec le temps, il a commencé à paraître dans toutes les publications approuvées par la Conférence et plusieurs groupes des AA l’utilisent maintenant pour débuter leurs réunions.
La version originale se distinguait de celle que nous connaissons tous : 1) Elle disait que « la seule condition pour devenir membre est un désir honnête d’arrêter de boire », et 2) elle ne contenait qu’une brève phrase « AA n’a pas de droits d’entrée ni de frais. »
On demande souvent pourquoi le mot « honnête » a été enlevé. Lors de la Conférence des Services généraux de 1958, un délégué s’est interrogé sur la formule « un désir honnête d’arrêter de boire » et il a soumis que puisque le mot « honnête » n’apparaît pas dans la Troisième Tradition, on pourrait le retirer du Préambule. Pendant la discussion, la plupart des membres de la Conférence ont exprimé l’avis que les AA avaient pris de la maturité, qu’il était presque impossible de définir ce qui constituait un désir honnête d’arrêter de boire et que cette phrase pourrait semer la confusion chez une personne qui serait intéressée au programme. Ainsi donc, au cours de l’évolution des AA, on a cessé d’utiliser cette expression. En 1958, à sa réunion d’été , le Conseil des Service généraux a ratifié le retrait du mot et depuis ce temps, le Préambule ne dit plus que « le désir d’arrêter de boire. »
Au même moment, la phrase « AA n’a pas de droits d’entrée ni de frais » a été clarifiée pour devenir ce qu’on connaît aujourd’hui : « Les AA ne demandent ni cotisation ni droit d’entrée; nous nous finançons par nos propres contributions. » La version actuelle du Préambule apparaît à la page un de chaque édition du Grapevine.
Les Alcooliques anonymes sont une association d’hommes et de femmes qui partagent entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leur problème commun et d’aider d’autres alcooliques à se rétablir.
Le désir d’arrêter de boire est la seule condition pour venenir membre des AA. Les AA ne demandent ni cotisation, ni droit d’entrée ;nous nous finançons par nos propres contributions. Les AA ne sont associés à aucune secte, confession religieuse ou politique, à aucun organisme ou établissement ; ils ne désirent s’engager dans aucune controverse ; ils n’endossent et ne contestent aucune cause. Notre but premier est de demeurer abstinents et d’aider d’autres alcooliques à le devenir.
Conformément à l’objectif primordial des AA, se maintenir abstinent et aider au rétablissement d’autres alcooliques, le comité des Archives des Alcooliques anonymes a adopté l’énoncé de mission qui suit :
«Recevoir, classifier et indexer tout matériel pertinent – documents administratifs, inscriptions au registre, lettres, ouvrages littéraires, objets souvenir et autres – qui pourrait revêtir une importance historique pour les Alcooliques anonymes. Garder et préserver ce matériel et en permettre l’accès, de la façon prescrite par l’archiviste en place avec l’accord du comité des Archives, aux membres des Alcooliques anonymes et aux membres du public qui auraient une raison valable d’examiner ledit matériel, cet accès étant offert pendant les heures ouvrables seulement et toujours en tenant compte de l’anonymat de nos membres.»
Adopté le 29 janvier 1995 Par : Le Conseil des Services généraux d’Alcooliques anonymes
D’où vient l’idée des Archives ?(Le Manuel des Archives, p. 9)
L’idée de rassembler une collection historique des dossiers du Mouvement remonte à l’un de nos fondateurs, Bill W. Au début des années 50, Bill était inquiet parce que « l’histoire des Alcooliques anonymes continuait de se perdre dans la brume. » Sachant que la correspondance administrative était classée plus ou moins bien au quartier général, il a entrepris de mettre de l’ordre dans la documentation à valeur historique. Il s’est occupé personnellement d’enregistrer les souvenirs de quelques anciens dans la région de Akron/Cleveland ; il a envoyé des boîtes entières de cassettes vierges à d’autres anciens pour les encourager à enregistrer leurs propres souvenirs.
La vision à long terme de Bill renfermait un message qui vaut toujours pour les Archives aujourd’hui. Comme il l’a dit : « chaque nouveau tournant inattendu dans l’évolution (des AA) recèle une masse impressionnante d’événements marquants et d’expériences vécues, des histoires à foison… Il n’est pas difficile de rendre compte des faits, c’est-à-dire de citer la date d’arrivée des personnes, de mise sur pied des groupes, etc. Ce qui est plus difficile, c’est de cerner l’ambiance qui régnait au moment où ces choses sont arrivées et de recueillir des anecdotes qui puissent donner vie aux récits des premières expériences. »
Après plusieurs décennies de travail acharné pour recueillir et trier le matériel, une cérémonie a eu lieu en novembre 1975 pour marquer l’ouverture officielle des archives du BSG.
Depuis lors, les archives du BSG et les administrateurs siégeant au comité des Archives du Conseil des Services généraux ont proclamé l’importance du service dans les archives pour assurer la pérennité de notre Mouvement. Le résultat de ce travail, c’est que presque toutes les régions ont mis sur pied leur propre collection d’archives et l’on observe d’importants progrès en ce sens au niveau des districts.
Les archives historiques nous aident à scruter nos expériences quotidiennes de rétablissement et à nous référer à des partages d’expériences passées. En faisant la part entre le mythe et la réalité, nous veillons à ce que notre message original de rétablissement, d’unité et de service demeure inchangé tandis que notre Mouvement se modifie, s’accroît, s’étend et se renouvelle constamment.
On associe normalement les archives avec le passé, mais elles sont aussi reliées à nos valeurs. Nous consignons des documents qui ont une valeur permanente afin d’être en mesure de nous référer encore et toujours aux sources originales.
L’idée de rassembler une collection historique des dossiers du Mouvement remonte à l’un de nos fondateurs, Bill W. Au début des années 50, Bill était inquiet parce que « l’histoire des Alcooliques anonymes continuait de se perdre dans la brume. » Sachant que la correspondance administrative était classée plus ou moins bien au quartier général, il a entrepris de mettre de l’ordre dans la documentation à valeur historique. Il s’est occupé personnellement d’enregistrer les souvenirs de quelques anciens dans la région de Akron/Cleveland ; il a envoyé des boîtes entières de cassettes vierges à d’autres anciens pour les encourager à enregistrer leurs propres souvenirs.
La vision à long terme de Bill renfermait un message qui vaut toujours pour les Archives aujourd’hui. Comme il l’a dit : « chaque nouveau tournant inattendu dans l’évolution (des AA) recèle une masse impressionnante d’événements marquants et d’expériences vécues, des histoires à foison… Il n’est pas difficile de rendre compte des faits, c’est-à-dire de citer la date d’arrivée des personnes, de mise sur pied des groupes, etc. Ce qui est plus difficile, c’est de cerner l’ambiance qui régnait au moment où ces choses sont arrivées et de recueillir des anecdotes qui puissent donner vie aux récits des premières expériences. »
Après plusieurs décennies de travail acharné pour recueillir et trier le matériel, une cérémonie a eu lieu en novembre 1975 pour marquer l’ouverture officielle des archives du BSG.
Depuis lors, les archives du BSG et les administrateurs siégeant au comité des Archives du Conseil des Services généraux ont proclamé l’importance du service dans les archives pour assurer la pérennité de notre Mouvement. Le résultat de ce travail, c’est que presque toutes les régions ont mis sur pied leur propre collection d’archives et l’on observe d’importants progrès en ce sens au niveau des districts.
Les archives historiques nous aident à scruter nos expériences quotidiennes de rétablissement et à nous référer à des partages d’expériences passées. En faisant la part entre le mythe et la réalité, nous veillons à ce que notre message original de rétablissement, d’unité et de service demeure inchangé tandis que notre Mouvement se modifie, s’accroît, s’étend et se renouvelle constamment.
On associe normalement les archives avec le passé, mais elles sont aussi reliées à nos valeurs. Nous consignons des documents qui ont une valeur permanente afin d’être en mesure de nous référer encore et toujours aux sources originales.
Dès le début de notre région, les membres du comité régional ont reconnu l’importance d’un bulletin pour véhiculer les nouvelles concernant notre région, tel que suggéré dans le Manuel du Service chez les AA.
(Manuel du Services, page S38, bulletin régionaux).
«A.A. Exchange Bulletin anglais» fût le premier bulletin de nouvelles des Alcooliques Anonymes du monde entier. Sa première parution a eu lieu en janvier 1956, le prix de l’abonnement était de 1,00 $ par année.
Février 1963, la description du bulletin est changée pour «Nouvelles du Bureau des Services généraux des A.A.»
Décembre 1966, le nom du bulletin est changé pour «Box 4-5-9» en gardant la même vocation et en continuant l’ordre de numérotage du «A.A. Exchange Bulletin».
En juin/juillet 1975, son prix d’abonnement annuel est majoré à 1,50 $ et en avril/mai 1990 il sera de 3,50 $.
Le premier numéro du «A.A. Exchange Bulletin français» fût publié en octobre 1963 par les Éditions Françaises du Québec, ces traductions étaient autorisées par «AA Exchange Bulletin».
Le premier Box 4-5-9 français fût publié en janvier 1968, son prix d’abonnement était de $1.00 par année. En août/septembre 1975 il sera majoré à $1.50 et en avril/mai 1990 à 3,50 $.
Vous pouvez consulter les Box 4-5-9, français et anglais sur le site officiel des Alcooliques Anonymes à l’adresse courriel suivante, www.aa.org dans la section Publications A.A.
Afin d’aider les groupes des AA et les districts dans leurs responsabilités, la région assure le maintien de sept comités de service, de cinq comités de travail et de deux comités de support.
Les comités de service
Chacun de ces comités est sous la responsabilité d’un président. Les présidents de comité sont membres à part entière du Comité régional, c’est-à-dire, avec le droit de parole et le droit de vote. La majorité de ces comités sont en lien direct avec les comités de la Conférence États-Unis – Canada et ont des lignes de conduite. La nomination d’un président de comité de service est la responsabilité première du Bureau régional. Le Comité régional entérine cette nomination avant l’entrée en fonction du président. Les termes des présidents de comité de service sont d’une durée de deux ans.
Les comités de travail
Mis à part le comité des archives, les comités de travail ne sont pas en lien direct avec les comités de la Conférence États-Unis – Canada. Ces comités ont des caractéristiques pour répondre aux besoins de services spécifiques à la Région Nord-Ouest du Québec. Chacun de ces comités est sous la responsabilité d’un membre du Bureau régional (personne ressource). Cependant, la responsabilité fonctionnelle du comité est généralement confiée à un membre qui relève de la personne ressource du Bureau régional. Les responsables de ces comités ne deviennent pas, de ce fait, membres du Comité régional. La procédure de nomination d’un-e responsable de comité de travail varie selon le comité et dans la plupart des cas, le Comité régional entérine les nominations avant l’entrée en fonction des responsables. Les termes des responsables de comité de travail varient selon la nature du comité.
Les comités de support
Chacun de ces comités est sous la responsabilité directe du membre du Bureau régional élu en tant que trésorier-ère ou secrétaire. Il s’agit de comités pour supporter ces deux membres du Bureau régional dans leur fonction afin d’assurer le service aux groupes et aux districts le plus adéquatement possible.
Centre de traitement formulaire contact temporaire pour membres des AA qui veulent aider
Comité des Centres de traitement
Formulairepour ceux et celles qui veulent aider
Programme des Contacts Temporaires pour
«Favoriser le rapprochement»
entre les centres de traitement et les
Alcooliques Anonymes
Pour plus d’information, contactez votre représentant de comité des centres de traitement ou votre représentant des contacts temporaires de votre district.
Les centres de traitement incluent tous les endroits où on traite l’alcoolisme : hôpitaux, CLSC, centres de désintoxication, maisons de repos, de thérapie, cliniques externes, refuges …
Le but de votre implication est d’établir un contact avec la personne qui veut rejoindre la fraternité des AA tout en l’accompagnant à quelques réunions afin de lui présenter des membres dans sa région.
Si vous désirez participer et que vous avez une année d’abstinence continue, veuillez répondre à la question et remettre ces renseignements au représentant des centres de traitement ou votre RDR.
Programme des contacts temporaires :
Il faut se rappeler que cette activité s’inscrit dans le cadre de la Douzième Étape.
L’expérience nous apprend qu’il vaut mieux se faire accompagner d’un autre membre des AA pour rencontrer un nouveau. Une des deux personnes qui établit le contact temporaire doit être abstinente depuis au moins un an.
Établir le contact au moment où le nouveau ou la nouvelle se trouve encore au centre de traitement, si possible. Pour éviter toute méprise, expliquer clairement qu’il s’agit d’un arrangement temporaire.
Énumérer les différents types de réunion au nouveau ou à la nouvelle, lui expliquer la différence entre une réunion ouverte et une réunion fermée et l’accompagner à différentes réunions. Lui remettre la liste des réunions des AA.
Faire connaître au nouveau des publications et brochures approuvées par la Conférence (en particulier le Gros Livre)
Expliquer ce qu’est l’appartenance à un groupe et l’importance d’avoir un groupe d’attache.
Expliquer le parrainage à partir de la brochure Questions et réponses sur le parrainage et le sensibiliser à se chercher un parrain ou marraine.
On suggère :
Le contact temporaire est d’accompagner durant deux à trois semaines de façon à lui faire connaître de six à huit réunions des AA afin de lui présenter des membres et types de réunions ex. : fermée-ouverte-discussion et d’échanger avec cette personne.
Pour plus d’information sur les Contacts Temporaires, consultez les brochures